chambre d’hôtes – la belle joséphine –

4 Oct 2019

pomme d’happy

SON NOM ÉVOQUE TOUT À LA FOIS UNE VARIÉTÉ DE POMME LOCALE ET UNE ÉNIGMATIQUE AÏEULE DE LA PROPRIÉTAIRE. ENRACINÉE EN HAUTE TARENTAISE, « LA BELLE JOSÉPHINE » SE DÉCOUVRE ENTRE FRUITS DU HASARD ET BRANCHES FAMILIALES…

A quelques kilomètres de Bourg-St-Maurice, le hameau de Hauteville ou Grand Gondon, compte à peine une cinquantaine d’habitants. Dans ce coin de Savoie bucolique à souhait, la campagne s’étend entre rivière et prés, sur fond de montagnes escarpées. C’est ici que Patricia grandit. Une enfant du pays qui part, à sa majorité, étudier en Isère et y faire carrière. Au fil des années, un premier mariage la conduit de Grenoble à Paris, avant qu’elle ne revienne en Dauphiné, un fils et un divorce plus tard. Cette amoureuse de la petite reine fréquente alors un club de vélo savoyard. Elle y rencontre Olivier, racines familiales et activités professionnelles solidement implantées en Tarentaise. Le couple se forme et bâtit peu à peu son avenir.

UNE AFFAIRE DE CŒUR

“Lorsqu’on s’est connus, j’habitais encore Grenoble et je faisais les trajets tous les week-ends pour venir ici”, se souvient Patricia. “Olivier voulait que je me rapproche, et on a eu envie d’acheter un bien en commun. Nous avons cherché sur le secteur et repéré cette maison à Hauteville. Elle était en vente depuis un certain temps. Il n’y avait que la façade de correcte, l’intérieur était en mauvais état. Il était évident qu’il y aurait énormément de travaux à faire. Mais dès la première visite, j’ai ressenti une attirance très forte, sans savoir pourquoi…”. Un vrai coup de cœur, inattendu, fulgurant, et heureusement partagé.
Séduit, le duo fait une offre… et retient son souffle ! “On était décidés, il nous fallait cette maison, ce serait celle- là ou rien ! Mais d’autres acheteurs s’étaient positionnés et on a attendu la réponse pendant une (longue !) semaine. Finalement, la propriétaire nous a confirmé la vente de son bien, en précisant qu’elle n’imaginait personne d’autre que nous comme nouveaux occupants”.

RÊVE EN CHANTIER !

Patricia et Olivier Bognier s’installent dans la demeure en avril 2011 et se lancent dans des travaux de grande ampleur. La bâtisse est conçue sur le modèle d’une ferme avec étable et grange. Les nouveaux propriétaires se façonnent une jolie pièce à vivre et des chambres abritant régulièrement leurs enfants respectifs. La maison prend forme doucement et l’idée d’en aménager une partie en chambre d’hôtes émerge peu à peu. “J’ai toujours apprécié et souvent pratiqué ce type de vacances”, raconte Patricia. “A l’époque, je travaillais avec Olivier, mais je souhaitais aussi faire autre chose. J’ai plaisir à recevoir des hôtes, à partager, à faire des surprises. Ce projet est parti d’une vraie envie”. Pour mieux le structurer, le couple suit une formation destinée aux créateurs de maisons d’hôtes. Et en ressort conforté dans son parti pris du haut de gamme.

FAIT MAISON

Tablant sur une surface de 80 m2, les protagonistes décident de miser sur l’espace et de privilégier une configuration principalement destinée aux couples. “Au départ, on s’est posé la question de faire deux chambres distinctes. Puis on s’est dit que les hôtes apprécieraient d’être tranquilles et de pouvoir par exemple utiliser le spa à n’importe quelle heure sans craindre de déranger qui que ce soit. Nous avons donc préféré faire une seule chambre avec une vaste salle de bains et y ajouter des pièces d’agrément privatives: une salle à manger-salon dans laquelle nous organisons régulièrement des dîners traiteur aux chandelles (sur demande), une immense terrasse meublée – en partie couverte – avec une jolie vue, un spa avec un grand jacuzzi et même un salon de lecture”. Durant trois ans et demi, jusqu’à l’ouverture début 2018, Patricia et Olivier consacrent tous leurs week-ends et leurs loisirs à la tâche. “A part les rampes et l’escalier, dont nous avons confié la réalisation à un jeune artisan de talent, c’est Olivier qui a tout fait !”, souligne Patricia un brin admirative.

COMME UN ARBRE GÉNÉALOGIQUE

Utilisant la pierre, le vieux bois et d’autres matériaux nobles, le duo trouve une part de son inspiration dans le style baroque caractéristique des églises locales. Et pour donner au lieu sa touche «chic et romantique», Patricia associe d’anciens meubles de famille rénovés, des pièces d’occasion chinées un peu partout et quelques objets neufs. Chaque élément trouve naturellement sa place, racontant finalement sa propre histoire. Celle de Patricia l’a étonnamment rattrapée au cours de l’aventure : “Lorsque nous nous sommes lancés dans le projet, je l’ai tout de suite dit à mes parents qui habitent encore à deux pas d’ici. Et quand il a été question de trouver un nom pour la chambre d’hôtes, ma mère m’a spontanément suggéré de l’appeler «La belle Joséphine», en référence à une variété de pomme locale. Elle a aussi fini par me glisser que ma grand-mère, dont c’était le prénom, avait vécu quelques temps dans cette maison. Comme elle est décédée peu après ma naissance et qu’on n’en parle quasiment pas dans la famille, je l’ignorais totalement !”. Il semble bien que le destin ait semé quelques graines, celles de la Belle Joséphine s’épanouissent avec bonheur.

https://www.labellejosephine.fr/

Photos : Philippe Gal

Béatrice Meynier

Béatrice Meynier

Journaliste SURNOM: du classique Béa au moins conventionnel Chounie. PERSONNAGE DE FICTION: une héroïne qui se baladerait de roman en roman, ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre... Sinon l’inventeur de la machine à miniaturisation de voiture pour la mettre dans mon sac à main au lieu de la garer (un vieux fantasme !) OBJET FETICHE: la bague offerte par mes parents pour mes 20 ans. ADAGE: positive attitude. JE GARDE: Raiponce: mes cheveux ! Et 2 ou 3 autres bricoles... JE JETTE: en combien de lignes ? DANS 20 ANS? tout est possible... presse@activmag.fr

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