LES NEW NOU’GA ON Y EST !
ON N’Y CROYAIT PLUS ! ET PUIS, SI ! LES PELLETEUSES ONT DÉBARQUÉ DÉBUT 2020 AUX GALERIES LAFAYETTE, LES FAMEUSES NOUGA ANNÉCIENNES (HISTORIQUEMENT NOUVELLES GALERIES). ET LE GRAND LIFTING PROMIS A DONC COMMENCÉ… AVANT D’ÊTRE CHAHUTÉ PAR LE COVID-19. SOYONS OPTIMISTE, LE CONTENU DES TRAVAUX NE CHANGERA PAS.
Frédéric Heulin, directeur des Galeries Lafayette d’Annecy nous le disait fin 2018, les travaux prévus pour son magasin sont «assez exceptionnels». Rien à voir avec une rénovation puisqu’il s’agit de «refaire le magasin du sol au plafond». Non seulement les travaux qui doivent durer deux ans concernent l’intérieur et l’extérieur du site, mais ils sont menés -par quart de surfaces- alors que le magasin reste ouvert (et se traduiront par la création de 250 emplois, autant qu’aujourd’hui). D’après Etienne Tabareau, directeur adjoint de Citynove (entité qui gère et valorise le patrimoine immobilier du groupe Galeries Lafayette), le projet conserve le côté circulaire du bâtiment actuel et remplit les vides qui existent entre le magasin et l’anneau de parking via la construction de «satellites qui viennent créer un mail commerçant qui tourne autour du magasin.» A l’extérieur, le parking doit être végétalisé.
LUMIÈRE NATURELLE
Sur les 9 000 m2 intérieurs, les clients trouveront une surface alimentaire de 1 500 m2 (BioFrais), trois «moyennes surfaces», une vingtaine de boutiques et un espace de restauration «forte- ment dimensionné» (entre 1 500 et 2 500 m2). “Il sera par ailleurs composé d’ateliers, de boutiques de fabrication, peut-être de salles de réunions… Bref, un vrai lieu de vie accolé au magasin, avec une offre de restauration locale, abordable et diversifiée”, rassure Etienne Tabareau. Les fans dépités de feu-Crescendo devraient y trouver leur bonheur, on espère. Comme cette autre clientèle visée, plutôt séduite par des petits-déjeuners, des crêpes l’après-midi, des apéros entre amis ou encore des dîners en famille. Autre bon point, beaucoup plus terre à terre, d’après la Ville, le bureau de Poste sera maintenu.
Point fort du projet selon Frédéric Heulin et Etienne Tabareau : un retour à «l’ADN» des magasins Galeries Lafayette, notamment à travers l’ouverture du bâtiment sur la ville, via une façade-vitrine de 33 m de long en verre, comprenant le rez-de-chaussée et le premier étage. Une «verrière» à travers laquelle on verra la «vie des boutiques» et les circulations piétonnes intérieures, et surtout qui laissera passer la lumière naturelle.
PAS DE LUXE
A l’intérieur, tous les sols sont refaits et le parcours client, comme les stores, seront totalement revus. “La transparence doit s’installer aussi dans le mobilier, pas seulement dans l’immeuble”, clame Frédéric Heulin qui compte aussi sur une unicité de la déco pour laisser la part belle aux produits et créer un fil conducteur et une expérience totalement nouveaux. L’offre sera elle aussi revue, notamment grâce à des marques jusqu’ici absentes et des exclusivités. Les signatures sont en cours, impossible d’en savoir plus! Autre point important pour le directeur annécien: cette nouvelle offre ira «de l’accessible jusqu’au premium». Le message est clair : il n’y aura pas de «luxe» aux nouvelles Galeries Lafayette.
Enfin, sur le toit, il est question de garder, voire de développer le jardin perché où, durant l’année scolaire passée, des écoliers ont pu exercer leurs talents de maraîchers, tandis que des brunches et des cours de yoga ont été proposés sur l’été. Il n’est d’ailleurs pas exclu qu’une terrasse voie le jour sur le toit de l’anneau de parking où des événements pourraient même être organisés.
