léonor mataillet, délicate & scènes…

14 Mar 2017

Léonor et les petites choses

Connaissez-vous cette histoire pour enfants intitulée « Mathilde et les petits papiers » ? En discutant avec la créatrice de bijoux, Léonor Mataillet, cette histoire d’une petite fille qui passe son temps à découper des papiers m’est soudain revenue à l’esprit…

Née à Annemasse, Léonor développe très tôt un intérêt pour tout ce qui a trait à l’esthétique et l’univers féminin. Comme beaucoup de petites filles, elle pique les vêtements et bijoux de sa maman, mais s’intéresse aussi de très près à la peinture et aux objets de décoration. Elle tanne même ses parents dès le plus jeune âge pour aller voir les expositions ou les œuvres d’art qu’elle a repérées dans la région. Toute une enfance passée à dessiner, peindre, découper, coller, coudre, tailler… avec une patience et une minutie hors du commun. A l’adolescence, elle est incollable sur la biographie de Renoir, de Modigliani, ou la dernière collection Yves Saint-Laurent.

CRÉATRICE SANS FRONTIÈRE

Sa soif de découvertes en matière d’art s’étanche tout de même un peu lorsqu’elle s’installe à Paris. C’est là qu’elle se forme à l’Ecole Supérieure des Arts Appliqués (Duperré), et se lance dans la foulée dans la création d’objets de décoration. D’abord à Londres pour des enseignes telles que Brown’s, Mint ou Designer’s Guild, puis à Paris, où elle est notamment repérée par Serge Bensimon qui la consacre meilleure créatrice de l’année en 2004. Elle reçoit, cette même année, la médaille des métiers dans le cadre de la semaine « Paris, capitale de la mode ». “Mes collections sont toujours issues d’histoires personnelles et traitent généralement de la vie : la nature, les humains, la religion, le voyage… Mes créations déco sont souvent composées de trois éléments : des silhouettes, des fleurs et une typo. Je cherche à communiquer une sensation, un sentiment, une émotion susceptibles d’être reconnus par tous. Côté matières, j’utilise toujours des produits nobles et naturels : le lin, la laine, le cachemire, le coton, la soie, la faïence, le papier…”

Sacs, bijoux, abat-jour, coussins, chemins de table, assiettes ou vases… Léonor crée comme bon lui dicte son instinct. “J’essaie de faire référence à une mémoire collective, quelque chose qui touche, qui rappelle des souvenirs. Mes collections sont très narratives et racontent toujours quelque chose, un voyage, une rencontre…” Et le succès est au rendez-vous : elle est rapidement reconnue par ses pairs. Les grandes enseignes lui font de l’œil comme le BHV ou les 3 suisses pour des collections capsules. Elle dessinera notamment une collection de vases pour les porcelaines Bernardaud.

J’essaie de faire référence a une mémoire collective, quelque chose qui touche, qui rappelle des souvenirs.

DU BEAU QUI FAIT DU BIEN !

C’est au cours d’un voyage à Bali en 2011, que Léonor s’intéresse de près au monde des pierres semi-précieuses et surtout à leurs propriétés. Depuis des siècles, l’homme attribue des pouvoirs aux pierres semi-précieuses grâce à leur fréquence vibratoire. La médecine ayurvédique prône leurs bienfaits depuis la nuit des temps.

La jeune créatrice découvre cet univers fascinant et, de retour à Paris, commence à créer ses bijoux, aussi beaux que bienfaisants, et lance immédiatement sa marque : St1.

Ses matières premières, l’argent, le vermeil, et les pierres semi- précieuses : rubis, pierre de lune, onyx noire, cornaline, lapis lazuli, perles de culture… Elle privilégie des matériaux alliant esthétique et bien-être, comme la calcite, communément appelée « pierre de la positivité ». D’un vert translucide, elle est stabilisante et tranquillisante, améliore la qualité du sommeil et atténue les souffrances psychologiques des convalescences grâce à sa puissante énergie positive.

Léonor travaille aussi beaucoup la labradorite, pierre bien connue des thérapeutes : protectrice et régénératrice, elle agit en absorbant et en bloquant les énergies négatives provenant de soi ou des autres. Régénérante, elle est idéale sur le plan physique pour se remettre de grosses fatigues passagères et d’épisodes de dépression. Dotée d’une patience infinie, Léonor passe volontiers des heures à assembler ses pièces exécutées à la main :“j’utilise des petites perles en vermeil fabriquées en Inde, sur une fine feuille d’argent, pour le contour de mes bagues. Cette technique ancestrale revêt tellement de minutie que je crains qu’ils la stoppent un jour, faute de productivité”. 

Bijoux fins, délicats, sans aucune structure rigide, Léonor a toujours été en recherche de souplesse et légèreté.

C’est au cours d’un voyage à Bali que Léonor s’intéresse de près au monde aux propriétés des pierres semi-précieuses. La médecine ayurvédique prône leurs bienfaits depuis la nuit des temps.

MARLÈNE ET LES AUTRES…

Des collections inspirées de ses rencontres : “les personnes que je croise nourrissent mon imaginaire, bien sûr, surtout les femmes…”. D’ailleurs, elle a choisi de donner des prénoms féminins à ses différentes lignes : Marie-Louise, Lucille, Cécile, Judith, Laura, Delph, Sylvie… Ses collections « Goutte » et « Una » ont rencontré un réel succès pour leur finesse, et la facilité avec laquelle on peut les juxtaposer, selon son humeur, ou n’en garder qu’un élément.

Voilà un an que Léonor et sa petite tribu est revenue à Megève pour y installer son atelier et créer dans une atmosphère plus sereine… On croise les doigts pour qu’elle y fasse de belles rencontres à porter prochainement en tour du cou ou d’un poignet?

+ d’infos : www.st1leonormataillet.ch

Delphine Guilloux

Delphine Guilloux

Naturopathe et Iridologue
SURNOM: la Druide. PERSONNAGE DE FICTION: ma sorcière bien aimée. OBJET FETICHE: un cœur-galet ramassé par mon fils, toujours au fond de mon sac. ADAGE: J’ai décidé d’être heureux (se), c’est bon pour la santé (Voltaire). JE GARDE: ma bouche. JE JETTE: mes pieds. DANS 20 ANS? la même, au moins dans la tête !

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