j’ai testé le paddle-yoga

11 Juil 2018

ça rame pour moi !

Depuis ma dernière tentative de réconciliation avortée avec le sport, le bougre a dû me tendre une sacrée perche pour recoller les morceaux. Il m’a flanqué une pagaie dans les mains, gonflé quand même, comme si c’était à moi de ramer. Et j’ai replongé, faible que je suis.

Il faut dire qu’il a été très bon sur l’argumentaire : un cadre de folie, un soleil de bon augure – présent mais discret, et une pratique non violente. Du yoga. Ah dommage, déjà fait. Oui, mais sur un paddle! Sérieusement? Je ne peux rien lui refuser.

GET UP STAND UP !

Lève-toi et rame. Jamais au grand jamais je n’étais montée sur ce genre d’engin. Une planche, qu’elle soit de surf, de wake, de snow et encore plus de paddle n’avait auparavant tenté l’outrage d’approcher de près ou de loin un de mes pieds graciles (vous avez dit gauches?). Je mets donc ces pieds dans le plat et les choses au clair tout de suite lorsque je rencontre Benoît au NCY SUP Center à Sévrier. D’un calme olympien, le lieu et son tenancier me rassurent en un regard. L’endroit est un vrai petit coin de paradis et un hamac suspendu entre deux arbres face au lac me lance même des appels aguicheurs auxquels j’ai bien du mal à résister.

Aucune qualité requise, ça tombe bien ! Le paddle, ça coule de source. Un petit groupe au féminin, des novices comme moi et d’autres plus expérimentées, profite du calme ambiant. Charlotte Sigwalt, professeur de yoga, nous rejoint pour commencer l’échauffement les pieds sur terre. Une fois la phase préparatoire passée, le souffle ralenti et le contexte posé, toute trace de stress a déjà disparu. Il est temps de sortir le bikini et d’enfiler un gilet de sauvetage, de rigueur. Je le serre au max, la natation, non plus, ce n’est pas trop mon truc. Quoi, vous saviez?

A PADDLE LOUP

Avec la grâce d’un éléphanteau, je me hisse sur la planche qui se trouve être un peu plus large que les autres pour faciliter la pratique du yoga. Il est possible de partir à genou, je prends l’option, il va sans dire! Je pagaie d’un côté, puis de l’autre et me surprend, après quelques ajustements positionnels, à glisser assez naturellement.

Le groupe se resserre autour de Charlotte. Premières postures, ça balance tout doucement. Un léger bercement, une brise vaporeuse, je me recroqueville dans la posture de l’enfant en laissant glisser mes mains dans l’eau. Quand je relève la tête, les paddles se sont éloignés les uns des autres, la voix de Charlotte aussi.

Nous reprenons à nouveau le large. Et quel pied! Etre là, au milieu du lac, tout me semble d’une étonnante sérénité. Je n’ai même plus l’impression de fournir un effort… Aurais-je trouvé le sport idéal? Côté décontraction, objectif maximal rempli.

A nouveau quelques postures. Et autant le chien tête en bas avait tendance à me laisser complètement dubitative en salle, autant là, il prend tout son sens. C’est peut-être en regardant le monde à l’envers que les choses reprennent leur endroit, qui sait? Le groupe se déplace à nouveau pour expérimenter des positions plus profondes. Cette légère instabilité de l’eau rend la proprioception instinctive. Je me surprends à corriger seule mes attitudes pour tenir les mouvements. Dingue, je progresse, on dirait!

Un petit plongeon plus tard (là, je me la raconte : je n’ai jamais su plonger), je tente même le retour debout, qui l’eût cru? Grosse prise de confiance. Cet été, paddle yoga à la full moon, perso, je tente. Transformation en cours… Quoique paddle burger, c’est pas mal aussi? Ah j’hésiiiite…

+ d’infos : ncy-sup.com
facebook.com/ncysupcenter
yoga-montagne.
com

© Luna Vandoorne

Gaëlle Tagliabue

Gaëlle Tagliabue

Journaliste
SURNOM : Gaz, Gazou et toutes ses déclinaisons les plus suspectes. PERSONNAGE DE FICTION : Mercredi de la Famille Addams, j’adore son côté dark et cinglant sous ses airs d’enfant sage. OBJET FETICHE : La chanson qui colle à l’instant, elle me suit partout. ADAGE : "Mon principal défaut c’est de les avoir tous…" C’est de mon père, j’adore cette phrase. JE GARDE : Mes amours, mes amis. JE JETTE : Mes emmerdes, quoique... La peur et le doute… mes poubelles sont pleines ! DANS 20 ANS ? En escale entre 2 voyages, en train de raturer un carnet noirci de belles histoires.

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