images et neige

12 Déc 2019

blanc dans l’œil

White is white, Sardagne is Sardagne*… On en a la garantie : cet hiver, la neige tiendra au moins trois jours sur les bords de l’Arve. Et on peut même vous dire quand : à la mi-janvier. C’est à cette période-là, qu’à Cluses, le Festival Images et Neige fêtera ses 10 ans, en déclinant cinquante nuances de blanc.

*nom d’un quartier de Cluses où seront exposées des photos

Photo : BAHEUX Laurent, parrain de l’édition 2020
ICE IS BLACK
http://laurentbaheux.com

A l’origine, il y a évidemment un photographe, Frédéric Boiteux. Sa Lorraine natale étant certainement très photogénique, il y a dégainé son 1er appareil alors qu’il n’avait que 10 ans, puis a œuvré, bien plus tard, dans les coulisses d’un des plus grands festivals de photo animalière et de nature, à Montier-en-Der, en Haute-Marne.
Un curriculum qui fait de lui l’interlocuteur idéal quand, en 2010, la ville de Cluses, où il s’est installé, cherche à monter un festival de photo. “On a réfléchi à une thématique qui n’était pas traitée ailleurs, c’était le cas de la neige. L’idée, c’était donc de concevoir un événement où la neige jouait les stars, mariée à un autre sujet, les animaux, le paysage, le changement climatique… On recherche avant tout la diversité.” En faisant la part belle aux pros, mais en laissant également une place aux amateurs, à l’occasion d’un concours dont les gagnants seront eux aussi exposés durant le festival.

Ne manquait plus, pour bien faire, que la bénédiction d’un parrain prestigieux. En 2010, ce fut Vincent Munier -partenaire cette année de Sylvain Tesson pour La Panthère des Neiges-, qui a accompagné les expos de la vallée de l’Arve. En 2020, c’est Laurent Baheux, photographe animalier engagé, qui pose son noir&blanc contrasté sur la faune arctique. Si près qu’on distingue la densité de la fourrure des ours polaires, la sensibilité des moustaches recourbées du phoque. “Le froid en photo est vraiment une spécialité, explique Frédéric Boiteux. Il faut un équipement adéquat et beaucoup de courage. Quand on regarde les clichés et surtout l’explication de leur fabrication par les photographes, c’est rarement juste à côté d’une route qu’on peut trouver de belles images, et les animaux sont plus difficiles encore à trouver. Il faut aussi une grande maîtrise de la lumière et avoir appris à déclencher avec des moufles !”
Chaque année, le festival se permet, quand même, quelques libertés, de la macro faite au frigo jusqu’aux pingouins des Iles Malouines passant l’hiver sur le sable depuis que la neige n’y tombe plus, mais en 10 ans, Images & Neige n’a pas encore fait le tour du blanc.

La preuve en images…

+ d’infos : Festival Images et Neige, 17/19 Janvier 2020, à Cluses http://imagesetneige.com

Nathalie At – Il était une fois une route

Ce sont des histoires de routes désertées, confisquées par la nature. L’homme et la nature se confrontent. Ce sont des histoires de routes devenues anonymes ; venues de nulle part, menant quelque part ; de routes venues de quelque part, menant nulle part. Les liens sont brisés. Ce sont des histoires de routes mystérieuses ; devenues pays des chimères. La neige porte l’imaginaire, inquiète ou apaise. Au gré de ses virevoltes, des apparitions alimentent le récit. Il était une fois, une route…
www.mamatphotographies.fr

Jacques Poulard – L’attitudes bipolaires

Entre Arctique et Antarctique, ours polaires, phoques, manchots, morses se mettent en scène dans des situations qui se veulent originales, ludiques ou même lou-phoques ! L’occasion de resituer chaque espèce dans son univers du Nord ou du Sud, du Spitzberg à la péninsule Antarctique. L’une des images exposées «la poule de neige» a obtenu le grand prix du Festival Nature-Ain 2019.
www.jacquespoulard-photo.fr

Cyril Entzmann – Les paysages machines

«Les paysages machines» témoignent des traces laissées par l’Homme dans les milieux naturels. Ces photographies tentent de sortir de leur contexte et de leur usage ces mécanismes aux formes étranges qui structurent les domaines skiables.
Les remontées mécaniques ne sont plus seulement les outils de l’Homme pour voyager à travers la montagne, mais des engrenages improbables dont la présence en altitude semble sans fondement. Cyril Entzmann propose ici une approche étrange et poétique pour attirer l’attention sur l’émergence de paysages inédits.
http://zir.fr

Dorota et Bruno Sénéchal – Wapusk ours polaires

C’est au Canada, au Nord du Manitoba, que Bruno & Dorota Sénéchal, photographes animaliers et grands voyageurs, spécialistes du Grand Nord Canadien et du froid, se sont rendus, en hiver, pour une expérience rare, unique, et intimiste avec les ours polaires et leurs jeunes oursons, qui voient le jour pour la toute première fois à la sortie de leur tanière, photographiés en conditions extrêmes (-57° C).
http://brunodorotaphotography.com

Lionel Orriols – Cicatrices

«Cicatrices» est une série d’images réalisées sur le plateau de l’Aubrac. Ce terme évoque l’empreinte de ce qui a été, et qui reste encore présent même après le passage du temps. Le sentiment de solitude et le silence sont dominants dans l’immensité de ces hauts plateaux. Ils inspirent des ambiances minimalistes et épurées qui caractérisent cette série dont les images sont une transition entre une nature immuable et la parenthèse humaine.
http://lionelorriols.fr

Ghislaine et Thierry Nicaise – Rapaces sur neige

“Nous résidons dans les Pyrénées et nous pratiquons la photographie de nature depuis plus de vingt ans. Les rapaces sont devenus notre sujet de prédilection : les photographier nécessite de longs moments d’observation et d’attente dans des affûts permanents. A travers nos images, nous espérons contribuer à faire aimer et respecter ces merveilleux oiseaux.”
flickr.com/photos/ghithie

Roland Avard – Temps de pause

L’hiver est un temps de pause pour la nature. On pénètre dans un monde étrange, transformé où les bruits sont étouffés. Le silence est puissant, les mots inutiles, le vacarme de la vie s’efface, le vide nous envahit. La nature est là, nue, offerte, fragile, innocente… Respect !
http://rolandavard.wixsite.com

Joëlle Rodrigue – Opalescence

“Trempant mon objectif tantôt dans les couleurs de la vie, tantôt dans un noir et blanc minimaliste, je suis à la recherche de la lumière, d’un ciel esthétique ou d’une ambiance épurée qui traduira au mieux l’émotion d’un moment, d’un lieu ou d’un paysage, pour figer l’instant au-delà du temps. Je m’aventure avec curiosité vers de nouvelles techniques créatives comme le high key, la surexposition au service des émotions… pour exprimer ce qui me touche le plus dans les paysages éthérés du Grand Nord.”
joellerodrigue.com

Jean Discours – Sur le motif

“Je suis prêt. L’appareil photo est sorti du sac, mon regard chemine dans la pénombre du lever de jour. J’aime être surpris par la lumière. Absente, elle arrive parfois où on ne l’attend pas. La forêt sort de l’ombre, le relief prend formes, traits fins espacés ou resserrés jusqu’à former masse, points éclairés comme piqûres couchées en motifs inattendus. Fayards et sapins rythment une danse séductrice d’occupation de l’espace. Le rideau s’ouvre.”
http://jeandiscours.net

Mélanie Marullaz

Mélanie Marullaz

Journaliste SURNOM: Poulette. PERSONNAGE DE FICTION: Elastigirl. OBJET FETICHE: mon oreiller. ADAGE: à chaque Barba-problème, il y a une Barba-solution. (philosophie Barbapapienne) JE GARDE: mes épaules. JE JETTE: mes grosses cuisses de skieuse. DANS 20 ANS? la tête de mon père sur le corps de ma mère. presse@activmag.fr

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