le 9ème art de christian roure

14 Fév 2017

sculpteur de goût

Avec le transfert du restaurant doublement étoilé «le neuvième art», Lyon a gagné une belle adresse. Le chef doublement étoilé Christian Roure aime comparer le repas chez lui à « un opéra, avec sa succession de tableaux, ses rythmes, sa musique, son décor, un début, un milieu et une fin ». Tout un art, le neuvième en l’occurrence. Lever de rideaux…

Passionné, déterminé, Christian Roure est titulaire de trois CAP, rien de moins : cuisinier, charcutier et pâtissier. Il fait ses classes chez Gagnaire, Bocuse et Marcon et ouvre Le Neuvième Art en 2003 à Saint-Just-Saint-Rambert dans la Loire. En 2004, le restaurant obtient une étoile. En 2008, la deuxième. Entre temps (2007), il est sacré Meilleur Ouvrier de France. Fort de ses distinctions, il décide avec Nati, son épouse, d’entamer une aventure lyonnaise.

Juin 2014, Le Neuvième Art déménage pour poser ses pianos dans le 6ème arrondissement, près des Brotteaux. Quatre bons mois de travaux et plus d’un million d’euros ont été nécessaires pour transformer le Charolais, enseigne dédiée aux carnivores, en haut lieu de la gastronomie locale. Dans ce décor contemporain et épuré, imaginé par Alain Vavro, Christophe Roure donne libre court à son talent culinaire, sous le regard bienveillant de Nati, entouré d’une équipe d’une quinzaine de personnes, dont 10 aux fourneaux. La moitié officiait déjà dans son établissement de la Loire. Une fidélité qui paie. Seulement quelques mois après l’ouverture, l’établissement lyonnais se voit ré-attribuer ses deux étoiles au guide Michelin.

Madame reconnaît : “C’est un perfectionniste jusqu’à la manière de tailler les légumes pour la soupe. Christian est un grand technicien, très exigeant qui attend de ses collaborateurs la même implication”.

NATURELLEMENT GOURMAND

L’homme se dit accessible en dehors du service. On le sent bienveillant et plutôt zen. “Mon mari est un épicurien doublé d’un gourmand, il adore les desserts, notamment la galette frangipane. Au début, ma famille se faisait un sang d’encre à l’idée de le recevoir. Mais Christian apprécie les choses simples, si les ingrédients sont bons…”. Le chef acquiesce : “J’attache une grande importance au respect des ingrédients qui composent mes recettes. Cuisson, assaisonnement, sauces sont travaillés pour préserver l’intégrité et la saveur des produits. Sans « elle », pas de cuisine !”. Elle, c’est donc la nature. Ses assiettes sont comparées à des tableaux. Qu’en dit l’intéressé ? “J’aime la peinture et surtout la sculpture. J’aime l’émotion suscitée. Dans mon métier, les plats sont éphémères. A chaque service, j’imagine une petite histoire. Ma palette, c’est le visuel, la texture et le goût”.

C’est ainsi qu’il détourne un foie gras en étonnant fraisier. Pour ceux qui pousseront la porte du Neuvième Art, les dernières «histoires» s’appellent Palet chocolat et caramel ou encore Monochrome de crabe.

+ d’infos : www.leneuviemeart.com

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