des hauts et débats

6 Mar 2017

Top départ & arrivée short

Le réveil sonne à 6h45. Pour un départ effectif et collectif de la maison à 8h15. Un démarrage en douceur, pensez-vous, en voilà une qui prend son temps. Que nenni ! 1h30, c’est à peine le temps qu’il faut pour que chacune de mes trois filles sorte de la maison… habillée.

Le matin, perplexes devant l’armoire, nous nous posons toutes la même question existentielle : “qu’est-ce que je vais bien pouvoir mettre ?” Et il est parfois assez compliqué de combiner notre humeur du jour (joyeuse/colorée/sexy/renfrognée), avec les contraintes de saison (hyper froid/ beaucoup trop chaud/frais le matin/caniculaire l’après-midi), notre agenda (sortie scolaire en forêt/ déjeuner avec Cerise/conf de rédac d’Activmag) et la disponibilité des stocks (si je pioche dans le panier de linge sale, est-ce que ça se verra ?). Alors prenez la même équation et multipliez-la par trois. Voyez, 1h30, c’est pas large…

FASHION DESPOTE

Mais soyons honnête. Depuis quelques temps déjà, N°1 a pris son fashion envol. Nos opinions divergentes en matière de mode nous valaient des débats houleux – “Mais non ! Ce jean qui te remonte sous les aisselles ne te met pas du tout en valeur !!! On dirait Brenda dans Bervely Hills… – Faudrait savoir, tu ne voulais pas non plus de celui qui laissait voir ma culotte…” – auxquels elle a mis terme en s’affranchissant définitivement de mes conseils vestimentaires. Le résultat est rarement à mon goût ou en adéquation avec les conditions climatiques, mais… c’est plus fort que moi, je n’arrive pas à la laisser partir comme ça ! Elle ne franchit le seuil du foyer que décemment, chaudement habillée et très énervée.

Depuis quelques temps déjà, n°1 a pris son fashion envol. “Mais non ! Ce jean qui te remonte sous les aisselles ne te met pas du tout en valeur !!! On dirait Brenda dans Bervely Hills… – faudrait savoir, tu ne voulais pas non plus de celui qui laissait voir ma culotte…”

DÉFI DE TAILLES

N°3, elle, me laisse encore jouer à la poupée, j’en profite tant que ses goûts ne sont pas trop affirmés. On a juste un petit problème de gabarit. En effet, aucun vêtement n’est dessiné pour des fesses de 2 ans, un tour de taille de 4 et des jambes de 6. Un moustique sur des pattes de sauterelle. L’été dernier, elle a même réussi à passer toute une journée dans une barboteuse 12 mois. Dans l’incapacité de faire le moindre tri dans son armoire, je garde donc tout pour un vaste panachage de tailles. Le choix n’en est que plus compliqué. Seul un casse-tête chinois atteint ce degré de complexité.

NATURE ET CULTURE

Pour N°2, c’est une autre histoire : le vêtement est une entrave. Fille de la Nature, elle est faite pour ne vivre que l’été, sans autre parure que sa longue chevelure. L’hiver, la perspective d’enfiler maillots de corps, collants, sous-pulls, écharpes, bonnets, gants, lui ôte jusqu’à l’envie de se lever. Elle resterait bien en pyjama toute la journée. Elle refuse donc de choisir ses fringues et rechigne à les enfiler. 1/2h pour une paire de socquettes, une autre pour boutonner sa chemise, 20 minutes pour lacer ses chaussures… J’allais me résigner à programmer notre réveil pour 5 h, histoire d’arriver quand même à l’école à l’heure, quand m’est venue une idée : ma douce et songeuse Cadette est en fait habitée par la gagne, l’esprit de compétition. Il a donc suffi de lui lancer un défi pour aiguiser son appétit : “Dis-donc Bibou, je suis sûre que tu ne saurais pas t’habiller en moins de 5 minutes…” Top Chrono. Trop facile. Depuis, elle se challenge elle-même, essayant chaque jour d’améliorer ses performances. Record absolu : 53”. Hors choix, car elle ne le fait toujours pas, mais on a gratté une bonne heure de sommeil, c’est déjà ça. Bref, à peine la triplette parée, il est déjà l’heure de décoller. Je n’ai donc plus le temps, à mon tour, de tergiverser… J’attrape mon jean de la veille, enfile un pull sur ma chemise de nuit et recouvre le tout de mon manteau gris. Quelle que soit mon humeur, mon agenda ou la saison, qu’est-ce que je vais bien mettre ? J’ai finalement peu l’occasion de me poser la question…

+ d’infos : mavraieviedemaf.wordpress.com

Illustration : Sophie Caquineau

Mélanie Marullaz

Mélanie Marullaz

Journaliste SURNOM: Poulette. PERSONNAGE DE FICTION: Elastigirl. OBJET FETICHE: mon oreiller. ADAGE: à chaque Barba-problème, il y a une Barba-solution. (philosophie Barbapapienne) JE GARDE: mes épaules. JE JETTE: mes grosses cuisses de skieuse. DANS 20 ANS? la tête de mon père sur le corps de ma mère. presse@activmag.fr

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