Sauve souris !

6 Avr 2017

la grosse souris et la toute petite dent

A l’âge que vient d’atteindre n°3, il y a plus de courants d’air dans sa bouche que dans le hall d’une gare sncf… La pauvre choupette perd presque une dent par semaine, ce qui lui donne un sourire moyennement engageant et nous oblige à solliciter la petite souris souvent, très souvent.

Parce que dans la famille, les mythes ont la peau dure ! Les filles, qui vénèrent leur Père – Surprise ? croient que ce dernier est magicien, que sa voiture décolle quand il met le turbo et qu’elle peut même nous emmener, sous l’eau, jusqu’en Ecosse. Côté Doudou, celui de N°1 jouit d’une aura particulière, car, sorte de phœnix des peluches, cette souris déglinguée est plusieurs fois renée de ses cendres – authentification Bescherelle : je suis rené, tu es rené, nous sommes tous des Renés en puissance ! Elle a su revenir de la benne à ordures, et même relier Pise à Porto Venere, soit 98 km de nuit et sans GPS, pour toquer à la porte de notre hôtel au matin, alors que nous avions perdu tout espoir de la revoir… Autant vous dire que le Père Noël a encore toutes ses chances et que la Petite Souris ne sera pas remise en cause demain.

SOURIS EN COIN

Pourtant, à l’occasion d’un récent passage à la maison, les éléments s’étaient ligués pour qu’elle soit démasquée. Après avoir attendu que l’édentée dorme à poings fermés, en entrant dans la chambre, le rongeur – qui pesait, cette fois-ci, près de 54 kg, mais peut facilement atteindre 80 kg selon les modèles disponibles – a d’abord fait bruyamment grincer la poignée une première fois, puis une deuxième, avant de se figer dans l’entrebaillement de la porte en bloquant sa respiration pendant près d’une minute. Il a ensuite étouffé un juron et un cri de douleur après avoir marché sur un jouet hostile non identifié – perruque de Playmobil ? Panier de basket de Lego Friends? Escarpin de Barbie ?… Il lui a fallu à nouveau près d’une minute pour retrouver ses esprits et continuer son avancée sur la pointe des pieds.

Le rongeur – qui pesait, cette fois-ci, près de 54 kg – a d’abord fait bruyamment grincer la poignée une première fois, a ensuite étouffé un juron et un cri de douleur après avoir marché sur un jouet hostile non identifié – perruque de Playmobil ? Panier de basket de Lego Friends? Escarpin de Barbie ?…

SAUVE SOURIS

Une fois devant le lit, il a dû localiser la boîte à dents, placée judicieusement par N°3 sous son oreiller, lui-même placé sous sa tête. Premier essai non concluant : au moment où les griffes de la souris avaient touché l’écrin dentaire, la veilleuse Barbapapa est venue cogner le front de Choupette, la faisant grogner et gigoter. Pour la 2ème fois, le muriné maladroit mais champion d’apnée a donc retenu son souffle, tout en cherchant une excuse valable si l’enfant ouvrait les yeux – J’ai entendu pleurer et j’étais sûre que c’était toi…-, puis il a enfin extirpé le graal de sa protection duveteuse… sous le regard de celle qui avait fini par ouvrir les yeux ! 3ème apnée – sans rien voir… Ses paupières s’étaient relevées – Inspiration précipitée – mais étaient aussitôt retombées sans réfléchir – expiration. Puis tout s’est accéléré : boîte ouverte, toute petite dent remplacée par 2 euros astiqués et fuite désespérée. Froissement excessif d’oreiller pour replacer la boîte, retraite à pas d’éléphant et claquement de porte. Grillée pour grillée… et bien même pas !!! Je vous l’ai dit, les mythes ont la peau dure dans cette famille.

SOURIS FIÈRE

La Grosse Petite Souris a quand même tiré quelques enseignements de cette expérience périlleuse : la prochaine fois, elle graissera les poignées de porte, reconnaîtra son parcours dans la journée, en éliminera les obstacles éventuels, suggérera une pochette et non une boîte dans laquelle elle a eu la chance de ne pas se coincer un bout de doigt, mais surtout, surtout, prendra des conseils auprès du Père Noël, parce que lui, en matière de discrétion, on a encore pas fait mieux…

+ d’infos : mavraieviedemaf.wordpress.com

Illustration : Sophie Caquineau

Mélanie Marullaz

Mélanie Marullaz

Journaliste SURNOM: Poulette. PERSONNAGE DE FICTION: Elastigirl. OBJET FETICHE: mon oreiller. ADAGE: à chaque Barba-problème, il y a une Barba-solution. (philosophie Barbapapienne) JE GARDE: mes épaules. JE JETTE: mes grosses cuisses de skieuse. DANS 20 ANS? la tête de mon père sur le corps de ma mère. presse@activmag.fr

pis paul : saut dans le temps… X

J’AI BEAU GDANOV, JE N’EN MÈNE PAS BIEN LARGE !

Suivez nous !

et ça, t’as vu ?

MONTREUX JAzz

L'INCONTOURNABLE - S’il y eut réellement, un jour, le feu au lac, c’est bien à Montreux, en 1971 au Casino, et l’événement inspira à Deep Purple son mythique Smoke on the water. Tout à Montreux est donc légende, des affiches aux jam-sessions surprises, en passant par...

pis paul : saut dans le temps… X

J’AI BEAU GDANOV, JE N’EN MÈNE PAS BIEN LARGE !

Quelles clés pour fermer sa société ?

ET 1, ET 2, ET 3… POUR REPARTIR À ZÉRO

PSYCHO : FINIR SUR UN SOURIRE

Un adieu peut-il être joyeux ?

basta cosi !

Basta Cosi, c'est toute la cuisine traditionnelle italienne avec une pointe de modernité, une carte élaborée à partir des meilleurs produits venus directement d'Italie, pâtes fraîches artisanales, charcuterie italienne DOP et IGP, viandes et poissons frais. La pâte à...

DESSERT CRAQUANT

Chic, c’est l’été !

pIS pAUL, bEST OF

STARS AU COMPTOIR

RECETTE D’ÉTÉ

Pour changer des salades…

Pin It on Pinterest

Share This