pool sportives !

Rien de tel qu’un 
petit programme
 de remise en forme entre copines 
pour redessiner sa silhouette avant l’été. Autant faire appel à un coach musclé… si possible avec un mental d’acier !

Marine : Bon, c’est la mouise les filles, on peut dire adieu à nos séances de sport du mercredi matin, le coach nous lâche !

Lise : Ben pourquoi ?

Marine : Tiens, je te laisse découvrir le sms qu’il m’a envoyé hier “Peux plus assurer vos séances de sport. Suis arrêté pour burn out. Pas la peine d’appeler ni de prendre de mes nouvelles.”

Isa : Nan, sans dec ? Tu crois que c’est à cause de nous ?

Lise : Ben… c’est pas dit clairement, mais c’est possible. Faut dire que tout expliquer 3 fois, entre celles qui comprennent pas, celles qui écoutent rien, et être certain qu’on a tout capté, ça doit être épuisant !

Babeth : Ouais, enfin, quand même, si on n’écoute pas c’est qu’il a pas de charisme, c’est tout !

Vero : Ou alors il est pas patient…

Cathy : Ou alors il a Alzheimer et personne lui a dit..

Gégé : Ou alors…

Lise : OUAIS, BON, STOP LA ! Moi, je m’demande si c’est pas Gégé qui l’a énervé mercredi dernier… Comme il avait mal au dos, le coach lui a demandé de défaire les sangles pour les ranger. Quand je te dis défaire, ça, ELLE A TOUT DEFAIT ! … JUSQU’AU MOINDRE CLIP ! Résultat : l’autre, il s’est retrouvé avec un tas de nouilles à dêmêler au fond de son sac, il était fou !

Gégé : Oh ça va. Il avait qu’à être plus clair aussi… Et pourquoi ce serait pas Isa qui l’aurait énervé d’abord ? Attends, depuis qu’elle construit sa baraque, elle passe sa vie au téléphone. Y a pas une séance qu’elle fait sans s’engueuler avec son chef de chantier en faisant ses abdos.

Cathy : Bon en même temps, grâce à elle, on maîtrise grave le portugais !

Babeth (hilare) : Ah cha ché chourre !

Isa : Te marre pas, Babeth, si ça se trouve, c’est toi qui lui a fait péter les plombs !

Babeth : Ah ouais ? Et je peux savoir pourquoi j’lui aurais fait péter les plombs à Monsieur Testostérone ?

Vero : Elle a raison, t’arrêtes pas de te plaindre pendant les séances : “Coach, j’ai mal aux lombaires ! Coach, c’est normal d’avoir une crampe au doigt de pied ? Coach, je crois que j’fais un malaise vagal là…”. Au secours ! T’es le mur des lamentations à toi toute seule !

Babeth : En attendant, c’est pas moi qui me suis encoublée dans le filet parce que je porte des baskets à talons !

Marine : C’est quand même bizarre qu’il ait vrillé d’un coup, non ? Personne n’a vu venir le truc ?

Gégé : Ben maintenant que tu le dis… je l’ai vu faire de la méditation, l’autre matin, dans sa bagnole avant de nous rejoindre au stade, et je l’ai entendu marmoner un truc du genre « tu peux y arriver, tu peux le faire ». Sur le coup, j’ai cru que c’était un truc de sportif, tu vois, un genre de conditionnement mental avant une épreuve…

Marine : Ah… Et tu t’es pas dit que l’épreuve, ça pouvait être nous ?

Gégé : Ben non… Je pensais qu’il se préparait, surtout qu’il m’avait parlé de faire un trekking en Himalaya loin du monde civilisé…

Marine : Et là, tu t’es pas dit non plus que le type était à deux doigts de la rupture ?

Gégé : Ben… heu… non….

Lise : Merde, Gégé, tu le fais exprès ? Tu sais comment ça s’appelle, ça ? C’est de la non assistance à personne en danger !!!

Marine : C’est vrai, on peut pas le laisser comme ça !

Gégé : Et si on lui concoctait un petit programme de remise en forme à notre sauce, histoire de le remettre sur pieds. Un truc du genre techno jusqu’au bout de la nuit, alcool, drogue et sexe à gogo ?

Lise : Y a de l’idée ! Vu qu’on peut comp- ter sur personne, t’as raison, Gégé, autant se remettre à bouffer et picoler… Garçooooon ? Une autre s’iouplait !

© Alen-D