tout est bon dans l’ballon
Le ballon, on y a tous joué au moins une fois dans sa vie. Avec les pieds, la tête ou les mains, avec les potes, les frangins… Parfois même, on a soufflé dedans. Et peut-être même encore maintenant ? Enfant, le ballon, c’était notre jouet préféré, notre meilleur ami, celui qu’on retrouvait le soir en rentrant de l’école. Maintenant qu’on est grand, tout ça, c’est fini. Et si, en novembre, on décidait de recommencer à s’y frotter ? Et qu’en plus, on l’emmenait au bureau ? Allez, chiche !
Ce qui est chouette avec un ballon, c’est qu’on peut tout lui faire : taper dedans, le jeter par terre, le faire rouler, s’en servir comme oreiller. Ça, c’était parfait quand nous étions petits, plein d’énergie, insouciants, pas encore avachis ni débordé par notre emploi du temps. Ce qu’il nous faut maintenant, à nous, pauvres adultes responsables et importants, c’est un bon gros ballon stable et rassurant. Un de ceux qui n’atterrissent pas dans la tête de mémé et qui ne cassent pas les vitres. Pour ça, le swiss ball a le profil idéal. Bien rond, bien dodu, avec son diamètre de 55 à 75cm, et super résistant. Parce que si on n’a plus dix ans, on ne fait plus trente kilos non plus.
SIT BALL
Pas de passe, pas de drible et pas de lucarne en vue, notre gros ballon, on va juste s’asseoir dessus. Ou peut-être même s’allonger, se vautrer, euh… non, non, non, pas de ça ! Bien ancré sur notre gros ballon, on va se redresser, s’équilibrer. Et faire travailler en douceur nos muscles profonds et nos abdominaux, ceux-là même qui sont si bien camouflés sous des années d’inactivité, quelques couches de nos petits plats préférés ou de nos fringales compensatrices. Bien inconfortablement installés sur notre séant, il va falloir apprendre à se mouvoir en douceur, à se tenir bien droit, à contrôler ses appuis et à respirer calmement. Et c’est bien là tout l’intérêt de cette grosse boule, nous faire travailler notre posture en douceur et sans à-coups. Très vite, notre dos nous remercie. L’air de rien, posé sur notre baudruche extra volumineuse, on renforce sa colonne vertébrale et ses articulations, on améliore son équilibre et on travaille sa proprioception. Pas mal, non ?
50 NUANCES DE BALL
Si on en veut plus, pas de soucis. Avec le swiss ball tout est permis. Assis, à genoux ou à quatre pattes, sur le ventre ou sur le dos, tête en arrière ou fesses en l’air, les postures, même les plus farfelues, apportent un bénéfice à notre corps malmené par la vie sédentaire. Protéger son dos, raffermir ses fessiers et gainer ses abdos, ça fait rêver. Mais le swiss ball ne sert pas uniquement à se tonifier. Il permet aussi d’évacuer les tensions et de se relaxer. Evidemment au commencement, les folies ne sont pas garanties. Un appui maladroit, un peu trop d’élan, et hop, nous voilà par terre, les quatre fers en l’air. Mais peu à peu, avec l’entraînement, la boule se laisse apprivoiser. A la salle de sport, dans son salon ou au bureau, le swiss ball est à l’aise partout. Adieu fauteuil à roulettes et son confortable appui-tête. S’il est bien un lieu où on passe notre temps assis et avachi, c’est devant notre ordi. Alors vite, les cahiers au feu et les chaises au milieu, il est l’heure de la récré, et de travailler tout en prenant soin de sa santé.
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