les pieds dans l’eau

9 Sep 2019

… et marche à l’eau !

HEUREUSEMENT QUE J’AI ÉPARGNÉ UN COACH DE MES SÉANCES DE RÉÉDUCATION SPORTIVE, LE GAILLARD AURAIT FINI EN BURN-OUT ET MOI SUR LE BILLOT. QUOIQUE TOUJOURS TRAVERSÉE D’UN CERTAIN HERMÉTISME À L’EFFORT, ET À DÉFAUT DE MOUILLER LE MAILLOT, J’AI CHOISI DE TREMPER LES GODILLOTS… LA MARCHE DANS L’EAU, ÇA VOUS PARLE ?

De grâce, accordez-moi un peu de crédit et ne m’imaginez pas déjà en train de parfaire mon hâle sous une couche blanchâtre d’écran total le long d’une côte balinaise. Toute tentative pour essayer d’échapper sournoisement à mon rituel mensuel (le sport chez moi, c’est une fois par mois, pas plus, risque de surdosage) étant tout à fait absente (obsédante) de mes pensées… Rendez-vous au fin fond de Manigod, à 1000 mètres d’altitude, dans le lit du Fier. Et quand Bernard me file des chaussettes en néoprène, je me dis que je vais sacrément me les geler, les doigts de pied. Pour l’éventail sur le transat, je vais être obligée de reporter.

A FOND LES FLAQUES

Après une petite marche d’approche à humer l’humus humide (stop j’ai écoulé mon stock de mots en hum… hum), c’est d’humeur (ah, encore un) frivole que je m’imprègne de ce cœur de forêt. Premiers pas dans les eaux translucides de la rivière : j’ai l’impression d’apprendre à marcher. Régressif à souhait, je suis en mode quatre pattes, tout intérêt à mettre les mains pour ne pas risquer la ramasse à toutes les escales. Et malgré mes précautions d’une prudence excessive, je ne tarde pas à expérimenter un enchaînement presque gymnique dont j’ai le secret : glissade incontrôlée, suivie d’une culbute à peine évitée se terminant par son incroyable dégringolade carpée. Pour le coup, le rafraîchissement espéré a tenu bien plus que ses promesses. Je vous ai dit que l’eau frôlait les 8 degrés ? Et quand certains en ont jusqu’en «eau» des cuisses, ma stature singulière me gratifie d’un bain quasi intégral. Le moment pour Bernard de me rappeler que l’activité canyoning, c’est demain, je ne suis pas censée finir trempée.

LES DEUX PIEDS DEDANS

Tant pis, j’ai 8 ans et demi, et avec numerouno qui m’accompagne, on déconne comme des sales gosses, on s’agrippe aux cailloux, on se raccroche aux branches, on saute dans les flaques pour les faire râler, on bousille nos godasses et qu’est-ce qu’on se marre ! De vrais baleineaux. Légers bouillons, petites cascades et courant bien présent, malgré le calme apparent, l’eau nous donne un aperçu de sa puissance insondable.
Quand Bernard nous attend un peu plus loin, l’euphorie redescend pour retrouver le calme que le son du torrent nous impose. Les reflets dans l’eau sont magiques et diffusent toute la beauté de ce coin que l’on croirait secret. Notre guide nous distille une mine d’infos sur le lieu, ses recoins et la biodiversité qui en font toute la richesse. Infiniment respectueux de cet endroit sacré et de ses codes, nous posons notre petite pierre sur les cairns qui nous indiquent le chemin comme autant de stèles laissées par quelques passagers privilégiés.
A peine rentrés, encore un peu perchés, et toujours bien mouillés, numerouno et la gamine en moi qui s’est révélée filons acheter un paquet de CARenSAC et des chamallows à griller au feu de bois… Si c’est ça le sport, peut-être que je vais finir par aimer…

http://www.guides-des-aravis.com/fr/bureau-des-guides-de-thones

 

Gaëlle Tagliabue

Gaëlle Tagliabue

Journaliste
SURNOM : Gaz, Gazou et toutes ses déclinaisons les plus suspectes. PERSONNAGE DE FICTION : Mercredi de la Famille Addams, j’adore son côté dark et cinglant sous ses airs d’enfant sage. OBJET FETICHE : La chanson qui colle à l’instant, elle me suit partout. ADAGE : "Mon principal défaut c’est de les avoir tous…" C’est de mon père, j’adore cette phrase. JE GARDE : Mes amours, mes amis. JE JETTE : Mes emmerdes, quoique... La peur et le doute… mes poubelles sont pleines ! DANS 20 ANS ? En escale entre 2 voyages, en train de raturer un carnet noirci de belles histoires.

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