aurélie valognes

12 Déc 2019

rêve party

ELLE EST LA ROMANCIÈRE FRANÇAISE PRÉFÉRÉE DE L’HEXAGONE. AURÉLIE VALOGNES EST POURTANT ENTRÉE DANS LE MONDE DU LIVRE PAR UN TROU DE SOURIS. PAR CRAINTE D’ÊTRE RETOQUÉE, SON PREMIER LIVRE, «MÉMÉ DANS LES ORTIES», ELLE L’A D’ABORD AUTO-PUBLIÉ SUR INTERNET EN 2014. AU FINAL, IL S’ÉCOULERA À PLUS D’UN MILLION D’EXEMPLAIRES ! CINQ ANS PLUS TARD, ELLE REJOINT LE CLUB TRÈS SÉLECT DES AUTEURS LES PLUS VENDUS EN FRANCE, DERRIÈRE GUILLAUME MUSSO, MICHEL BUSSI ET JOËL DICKER, MAIS DEVANT MARC LEVY, EXCUSEZ DU PEU !

C’est bien simple, ses romans, reconnaissables entre 1 000 à leur couverture Vichy et leur titre emprunté aux expressions populaires, se vendent comme des petits pains ! Ils sentent bon la nostalgie et les histoires de familles. Et s’ils finissent toujours bien, Aurélie ne vit pas pour autant au pays de Candy ! Des personnages hauts en couleurs aux caractères bien trempés, une écriture entre humour, tendresse et sensibilité. Et n’hésite pas à aborder des sujets graves dans chacune de ses histoires.
Ainsi, «Mémé dans les orties» parle de la solitude des personnes âgées ; «En voiture Simone» de la complexité à s’intégrer dans une famille ; «Minute Papillon» des relations mère-fille ; «Au petit bonheur la chance», d’une femme qui abandonne son fils de 6 ans à sa mère dans les années 1960. Quant à «La Cerise sur le gâteau», il s’intéresse à cette période à haut risque où le couple se retrouve à la retraite en même temps…
A 36 ans, cette mère de 2 enfants est désormais surnommée «la papesse de la littérature populaire», elle qui, depuis ses rédacs du lycée, n’avait jamais écrit une ligne… Depuis 6 ans, elle s’est bien rattrapée. Un vrai conte de fée…“C’est vrai que si quelqu’un l’avait écrite, personne n’y aurait cru, c’est pas crédible dans la vraie vie. Ben si, en fait.” Pour les explications, «en voiture Simone !», comme dirait l’expression…

Activmag : Romancière, ce n’était «pas écrit dans le marbre» ?

Aurélie Valognes : Non, pas du tout. J’avais bien cette passion de la lecture depuis mes 6 ans. J’ai même écrit un jour à ma grand-mère, qui m’avait offert mon premier livre -l’histoire sans fin- une carte postale en disant : «mémé, j’ai trouvé, quand je serai grande je serai écrivain !» Mais je venais d’une famille modeste, et pas littéraire du tout, mes parents se sont arrêtés en 5e pour travailler. Donc ce métier, même si c’était un rêve d’enfant, ce ne pouvait pas être ma réalité.

Mais question orientation, vous aviez «plusieurs cordes à votre arc»…
Pour mes études, je voulais vraiment garder toutes les options ouvertes parce que je voulais faire trop de métiers. Je me demandais si je n’allais pas être journaliste et une amie m’a demandé “pourquoi tu veux être journaliste, je ne t’ai jamais vu lire un journal ?”. Mince, c’est pas faux. Après, je voulais être décoratrice d’intérieur, j’adore le beau, l’artistique, et puis j’ai douté de mes compétences… En fait, je me suis beaucoup censurée et me suis retrouvée en école de commerce, en suivant les autres, à faire du marketing, un travail que j’ai finalement exercé pendant 13 ans.

« Tous les chemins mènent à »… Milan ?
C’est ça… Un soir, mon mari rentre du boulot et me dit : “on me propose une promotion en Italie, j’ai envie d’accepter…” On savait tous les deux qu’un jour, on serait amenés à être mutés. Il se trouve que l’Italie était la première destination sur la liste de nos envies. Et donc là, je dois démissionner, ce qui me met une énorme claque, je sortais à peine d’un baby blues… Arrivée en Italie, je me dis que je ne vais pas pouvoir retrouver un travail tout de suite, je ne parle pas italien et les Italiens ne travaillent pas en anglais. Il faut absolument que je prenne des cours. Je me laisse 6 mois pour apprendre la langue, mais qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire d’autre pendant ce temps ? Et si je reprenais mon rêve de petite fille. Mais je n’imaginais pas que ma vie allait basculer à ce point…

Mais « la roue tourne »… ?
… Quand j’arrive à Milan, le 13 novembre 2013 : avec mon bébé sous le bras, mon blues, ma cousine, du même âge que moi, tombe gravement malade d’un cancer du sein. Un an plus tard, elle décédait. Pour la première fois de ma vie, alors que je n’ai pas 30 ans, je réalise vraiment que tout peut s’arrêter du jour au lendemain. Avec mon baby blues, je ne contrôlais plus rien, je ne mangeais plus, j’arrivais plus à dormir, j’étais fatiguée et tout était compliqué. Tout tournait en boucle, changer des couches, donner un biberon, changer des couches, donner un biberon… Et au final, quand elle est tombée malade, je me suis dit : “si tout devait s’arrêter demain, est-ce que j’ai accompli le rêve de ma vie, est-ce que je suis vraiment heureuse ?” Et là, une nuit, j’ai vu ma tombe, devant moi, où était écrit Aurélie Valognes et en-dessous écrivain. Le signe que mon rêve de fillette n’était peut-être pas qu’une lubie. Et un jour que j’essayais de me familiariser à l’italien en regardant la Raï, je suis tombée sur une émission de télé-réalité où des écrivains en herbe pitchaient leur livre, devant un jury d’éditeurs et de journalistes. Je ne comprenais rien de ce qu’ils disaient, mais ce que je voyais, c’était une centaine de candidats qui étaient en train de vivre mon rêve. Et ça m’a mis un énorme coup de pied aux fesses, c’est un des déclencheurs majeurs de l’aventure.

C’est alors que vous avez repris «du poil de la bête», en somme?
Exactement. En arrivant à Milan, la première chose que j’ai faite, c’est de m’inscrire à l’Institut Français. La dame de l’accueil m’a demandé mon prénom, mon nom, mon métier et j’ai buggé parce que j’avais démissionné, je ne voulais pas dire mère au foyer, je l’ai regardé droit dans les yeux et je lui ai répondu : «écrivain», tout en rougissant. Et je me suis dit : “maintenant cocotte, t’as intérêt à te bouger et à l’écrire ce roman !” Et je me suis mis une discipline de fer. Personne ne m’avait rien demandé, personne ne m’attendait au tournant. J’étais seule dans mon café en bas, pas super confort, à taper tous les jours l’histoire de Ferdinand et Juliette, à me marrer toute seule, à pleurer parfois et j’avais vraiment envie de sortir cette histoire pour être fière, me dire que j’étais capable de le faire. Même mon mari ne savait pas que j’écrivais. Quand il rentrait le soir, je ne lui racontais pas spécialement ma journée, je lui ai avoué au bout de 4 mois d’écriture.

Pour devenir écrivain, vous avez été «à bonne école» ?
Exactement, j’ai toujours été très scolaire. C’est bien beau de dire que tu veux écrire un roman, mais comment on fait ? Je n’en avais absolument aucune idée. J’ai tapé sur google «atelier d’écriture» et le premier qui est ressorti sur Youtube, c’est celui de Bernard Werber. Il y donnait des conseils évidents qu’il mettait lui-même en pratique, usés à la corde, des supers conseils. J’avais déjà la trame de mon roman en tête, mais il m’a soufflé ses recettes : «il vous faut un méchant, très méchant». Et je rajoute donc un personnage, Madame Suarez, dans mon roman «mémé dans les orties». Au final, j’ai suivi de manière très bête et méchante tous ses conseils à la lettre et ça m’a fait un super plan, une structure, des rebondissements, un fil à la patte du lecteur pour ne jamais le lâcher. Des conseils qui m’ont permis d’écrire ce roman en moins de 6 mois.

Un premier roman que vous décidez d’auto-éditer… Parce qu’«on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même» ?
J’avais la trouille de l’envoyer à des éditeurs, j’étais certaine à 100 % qu’ils allaient me dire non, qu’il fallait un alignement de planètes extraordinaire pour qu’un éditeur le lise et tombe amoureux du texte… Mon manuscrit allait forcément passer à la trappe et je ne pouvais pas mettre mon rêve entre les mains de quelqu’un d’autre. Sur internet je suis tombée sur des sites qui parlaient d’auto-édition, ça avait l’avantage d’être gratuit, pas comme les éditions à compte d’auteurs, et ça pouvait même me rémunérer, impensable pour moi ! Je me suis dit si j’arrive déjà à réunir 100 lecteurs, ce sera déjà beau ! Je voulais surtout des avis sur mon texte pour savoir s’il valait quelque chose ou pas. Mon mari et ma meilleure amie m’avaient dit «Ah c’est génial», mais je n’y ai absolument pas cru parce que je me suis dit : c’est tellement des salauds, ils ont tout intérêt à me dire que c’est bien. Au chômage avec un bébé sur les bras, pas vraiment épanouie, ils veulent me caresser dans le sens du poil. Et sur cette plateforme d’auto-édition, d’un seul coup, ça s’est emballé. C’était dingue, magique. En moins d’un mois, il était dans les meilleures ventes. Je côtoyais de très beaux livres, des prix Nobel ou des Goncourt. J’ai alors été repérée par des maisons d’éditions, dont Michel Lafon qui m’a contactée par Facebook pour me publier. Les planètes étaient alignées !

Savoir «toucher la corde sensible», c’est la clé de votre succès ?
Sans aucun doute. J’écris sur les injustices, les situations difficiles, que ce soit sur la solitude des personnes âgées, sur une mère célibataire qui a du mal à joindre les deux bouts, sur celle qui abandonne son enfant, sur l’urgence écologique… A chaque fois, il y a un truc qui m’anime, une idée que je vais avoir envie de porter pendant un an. Après, bien évidemment, mon rôle est de faire passer des émotions, de faire rire, d’émouvoir…

« Laver son linge sale en famille », ce n’est pas votre truc…
Ce qui m’inspire, c’est la vraie vie, ce que je peux voir de mes yeux. La mienne en l’occurrence, alors oui, ma famille est une vraie source d’inspiration. Mais pas que… Tous les jours, je lis le journal pendant au moins une heure, les pages société, culture et écologie qui m’intéressent énormément. Mais c’est vrai que mon premier livre est inspiré très largement de mon grand-père maternel très, très spécial… Je me suis souvent dit que s’il n’existait pas, il faudrait l’inventer. Un vrai personnage de roman qui fait mourir de rire, sauf pour ma mère qui doit le gérer un peu plus aujourd’hui ! Il est hors norme et me touche énormément, tellement en décalage que j’avais envie de parler de lui pour tenter de le comprendre, de creuser un peu plus loin en me disant qu’on va peut-être trouver un cœur. Mais j’ai aussi inventé plein de choses. La plupart du temps, je compile les comportements de plusieurs personnes pour façonner un personnage et dans chacun d’entre eux, dès qu’il y a un gros râleur, c’est toujours moi. Donc avant de piquer dans les autres, je vole surtout à ma propre per-sonnalité.

«Père avare, fils prodigue»… Pour vous, ce serait plutôt : mère angoissée, fille optimiste ?
Oui ça, c’est vrai ! Optimiste toujours. Je fuis les personnes toxiques. Dès que quelqu’un soupire, j’ai envie de partir ! Après je ne suis pas naïve, je sais de quoi le monde est fait, mais je pense que j’ai développé ce sens en devant le surjouer dans l’enfance. Quand mes parents ont divorcé j’avais 7 ans et ma mère a toujours été extrêmement angoissée, c’est quelqu’un qui peut se mettre à pleurer parce qu’elle ne trouve pas sa voiture sur un parking. Du coup, pour la rassurer, j’ai du faire l’optimiste à 200 %. Il fallait bien équilibrer. Et c’est resté.

Vous êtes «restée sur le carreau…» de Vichy ! C’est un peu votre label ?
Le Vichy, effectivement, c’est ma marque de fabrique… mais c’était pas réfléchi. Le jour où je me suis auto-éditée, il fallait remplir des cases, mettre un titre, une description, et au moment cocher «publier», on me demande une couverture, mince, je n’avais pas de couverture, je ne savais pas comment faire… Je suis allée voler une image sur Google, avec du Vichy, parce que ça me parlait de mon grand-père, c’est le 1er truc qui m’est venu, les serviettes de table et la nappe à carreaux qu’il y avait chez lui. Et comme ça m’a porté chance, j’ai voulu garder cette couv’ vichy pour les romans suivants, contre l’avis de mes éditeurs, Michel Lafon, et le livre de poche… Qui ont bien essayé de me convaincre que c’était pas possible, que ce n’était pas du tout les codes du marché, qu’on allait prendre mes romans pour des livres de cuisine… mais j’ai tenu bon. Pour le 4e, j’ai tout de même troqué le vichy pour le papier peint de ma grand-mère avec ses grosses fleurs…

« Les chiens aboient la caravane passe… » Vous avez vite été cataloguée comme romancière populaire, de livres faciles, feel-good, ça vous fait quoi ?
Je n’aime ni les étiquettes, ni être enfermée dans un rôle, j’aime pouvoir changer de registre. J’ai des romans qui sont de vraies comédies familiales, drôles, notamment «Mémé dans les Orties» ou «En voiture Simone» ; d’autres beaucoup plus dans l’émotion comme «Au petit Bonheur la Chance» ou le 6e que je viens de terminer qui sortira en mars… Si on m’estampille littérature feelgood et que le lecteur passe la moitié du roman à avoir des larmes d’émotion, il risque de se dire qu’il y a tromperie sur la marchandise! Par contre, je me retrouve beaucoup plus dans la littérature populaire. Parce que c’est le cas. Mon lectorat est très large et divers, hommes, femmes, jeunes, vieux… et puis je viens d’un milieu populaire, je ne vais pas renier mes origines !

Vous vous retrouvez quand même, au niveau des ventes, entre un Guillaume Musso et un Marc Lévy, «entre le marteau et l’enclume», deux mastodontes de l’édition, c’est hallucinant, en 6 ans…
Ouais, je suis assez fière d’être dans ce classement, effectivement, mais c’est pas quelque chose qui sera à vie, je ne me fais pas du tout d’illusions. Reste que j’en suis très surprise et honorée. Maintenant, je continue de bosser beaucoup en affinant mon texte. Tant que les lecteurs auront envie de me prêter quelques heures de leur vie pour vivre une émotion avec une histoire, j’en serais la première ravie…

Vos livres, c’est un peu « du pain béni » pour le cinéma, pourquoi on ne les voit pas encore sur grand écran ?
Si le monde de l’édition est peut-être un monde de requins -et encore…-, celui du cinéma, pour moi, c’est une évidence ! J’ai déjà été sollicitée plusieurs fois par des producteurs, des scénaristes, qui me présentaient des contrats absolument scandaleux, pour essayer de récupérer mes droits cinématographiques, s’autorisant même à vendre mon livre à l’étranger! Donc non, pour le moment, je n’ai pas trouvé un partenaire avec qui j’ai envie d’avancer, avec qui il y ait une vraie osmose et une relation de confiance. Pour l’instant, ils sont intéressés parce que mon nom est en haut des classements, donc vendeur, mais par contre, si on peut la mettre sur la touche, la petite romancière, c’est pas plus mal. Or je veux protéger mes personnages et mon histoire, être intégrée au scénario, sans forcément l’écrire, mais pouvoir avoir un droit de relecture. Si ça doit se faire, ça se fera dans les bonnes conditions, ça prendra du temps.

«Avoir eu un polichinelle, voire 2, dans le tiroir», ça complique les choses pour vous ou au contraire ça vous donne matière?
Un peu les deux. Là typiquement, ça complique les choses parce que dans une 1/2h, je vais devoir aller les chercher, donc ça veut dire que ma journée de travail est finie, c’est une sacrée frustration. Mais en vrai, je ne pourrais pas du tout sortir les histoires que j’écris sans mes enfants qui tous les jours me sortent des perles et me rappellent que la vie, en fait, il faut la vivre et pas juste par procuration à travers ses personnages.

En famille, vous «passez l’éponge» facilement sur quoi ?
En famille, je suis très casse-pieds, j’aimerais bien dire que je passe l’éponge, mais je suis assez exigeante et embêtante avec mon entourage.

Vous vous «faites des cheveux blancs» pour quoi ?
C’est sûr pour l’avenir de mes enfants.

Tout semble vous réussir, vous vous êtes déjà «pris un râteau» ?
Je pense que oui, forcément, après, c’est jamais un drame pour moi. Je retombe toujours sur mes pattes parce que je pense que dans ma tête, j’ai toujours 1, 2 ou 3 options ouvertes, ou si ce n’est pas par la porte que je rentre, c’est par la fenêtre.

Qu’est-ce que vous pourriez encore «demander à la lune» aujourd’hui ?
La santé, et après, de continuer à garder l’envie d’écrire avec l’inspiration, que les lecteurs soient encore au rendez-vous… mais ça, ça fait beaucoup de souhaits.

Des vacances d’hiver «aux petits oignons», pour vous, ça ressemble à quoi ?
Des moments qui sortent un peu du quotidien, de ma solitude, parce que j’ai un métier quand même très solitaire. Donc je dirais à la montagne, avec des amis, la famille, de grosses parties de cartes tous les soirs, des jeux de société, avec un bon repas, du vin, un apéro avec du saucisson et des fromages. Des discussions d’adultes, des rires. Plein de rires.

 

+ d’infos : http://aurelie-valognes.com

FAN DE…

Quelle est votre actrice favorite, celle qui vous touche ?
Sandrine Kiberlain, toujours juste et drôle. Elle ne se laisse pas enfermer dans des cases et reste libre (elle chante notamment).

Quelle est l’artiste dont vous adoreriez avoir une création chez vous ?
Louise Bourgeois et ses araignées effrayantes, pas féminines mais si universelles.

Quelle est la chanteuse que vous doublez sous la douche ?
Emma Stone pour La La Land que je fredonne à longueur de journée. Et Jain, petit bout de femme qui assure un max (dernier concert auquel j’ai assisté) et tient une salle ou un stade pour la coupe du monde féminine avec retransmission planétaire : même pas peur !

Votre styliste préférée ?
Stella Mac Cartney pour son engagement Green depuis toujours.

Quelle est la femme humoriste qui vous fait mourir de rire ?
Blanche Gardin, irrévérencieuse et tellement vraie. J’ai écrit un «seule en scène» pour moi suite à son spectacle (qui n’a pas vocation à être joué).

L’auteure que vous dévorez ?
Carole Fives, toujours tellement juste, écriture ciselée, toujours autour du thème de la famille : dans la vraie vie et plein d’émotions.

Quelle est la championne que vous admirez ?
Jeannie Longo pour sa longévité et sa ténacité.

Votre femme de média préférée ?
Elise Lucet car elle n’a pas peur de déplaire, sortir du rang pour la bonne cause. On a besoin de sa désobéissance civile.

Quelle est la femme politique qui vous fascine le plus ?
Pas originale, mais Simone Veil, pour son intelligence, son humanité, sa persévérance : elle a tracé la route pour nous toutes.

Quelle femme de l’histoire admirez- vous ?
Olympe de Gouges, qui la première a cru et défendu la parité homme/ femme avec sa déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, «tenant tête» jusqu’au bout pour ses convictions (condamnée à mort par guillotine).

Quelle est votre héroïne préférée ?
Jo des 4 filles du Dr March, qui comme Martin Eden de Jack London, m’a toujours inspirée par sa ténacité, sa générosité, son indocilité, prouvant que le travail paie toujours.

© Thomas Laisné / © Sandrine Roudeix

Lara Ketterer

Lara Ketterer

Lara Ketterer meneuse de revue SURNOM: enfant, c’était Tatouille, en rapport avec mon prénom... PERSONNAGE DE FICTION: depuis toujours : la femme piège, d’Enki Bilal, une reporter mystérieuse et un peu paumée en 2025... OBJET FETICHE: mon téléphone portable, un vrai doudou que je traîne partout ! ADAGE: vivre sans folie, ce n’est pas raisonnable du tout ! JE GARDE: mes yeux et mon esprit rock, toujours provoc ! JE JETTE: mes coups de blues, ça abime les yeux ! DANS 20 ANS ? Adulte ? presse@activmag.fr

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